L’île d’Islande
Islande, terre des extrêmes et des contrastes, à la limite du cercle polaire, l’Islande est l’occasion d’une fabuleuse leçon de géologie. Volcans, glaciers, champs de lave, zones géothermiques et plages de sable noir composent des paysages sauvages qui, selon le temps et l’éclairage, évoquent le début ou la fin du monde. Sur des sols craquelés, bouleversés, laissant parfois apparaître les entrailles de la terre, l’Islande était autrefois considérée comme la porte des Enfers.
L’Islande 18e plus grande île du monde, elle se trouve à l’extrême ouest de l’Europe dans l’océan Atlantique, à cheval sur les plaques tectoniques européennes et américaines, d’où son activité volcanique importante.
Longue de 500 km et large de 300 kilomètres, elle se caractérise par des plateaux désertiques, des deltas sablonneux, des volcans, des champs de lave et des calottes glacières. La moitié du pays dépasse 400 mètres d’altitude. Le point culminant, Hvannadalshnúkur, est à 2119 mètres. Quelque 20 % à peine du territoire, le long du littoral, sont arables et habitables. La majorité de la population et des cultures se concentrent par conséquent au sud-ouest de l’île, entre Reykjavík et Vík.